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Guide complet : La rénovation énergétique des bâtiments

La rénovation énergétique des bâtiments

18 avril 2023

D’après le Ministère de la Transition Energétique, Le secteur du bâtiment représente 44 % de l’énergie finale consommée en France et 27 % des émissions de CO2. A ce titre, aux côtés du transport, il constitue un des axes majeurs de la transition énergétique de notre pays.

La loi Elan pose les fondamentaux de la sobriété énergétique des acteurs du tertiaire, en fonction d’objectifs ambitieux à atteindre pour les décennies à venir.

Cette loi (via son article 175) stipule que la réduction des consommations d’énergie finale de l’ensemble du parc doit atteindre au minimum : 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050, par rapport à 2010.

L’enjeu de la rénovation énergétique est donc majeur pour les acteurs du secteur, et disons-le clairement, il n’y a pas de temps à perdre !

Rappelons aussi que ces pratiques sont de plus en plus encouragées par l'État.

Le plan France Relance, en particulier, est doté de 30 milliards d’euros pour sa partie consacrée à la “Relance verte”, dont 7 milliards d’euros spécifiquement dédiés à la modernisation des immeubles ou usines, sous forme de subventions publiques.

Dans cet article, nous verrons tout d’abord en quoi consiste la rénovation énergétique des établissements dans l’industrie, le tertiaire et la gestion immobilière, puis nous nous intéresserons à ses avantages et à ses aspects pratiques.

En quoi consiste la rénovation énergétique des bâtiments ?

Définition 

Elle concerne principalement la rénovation thermique, mais porte aussi sur le remplacement d’équipements qui consomment beaucoup d’énergie :

  • Eclairage,
  • Chauffage,
  • Eau chaude sanitaire.

Au-delà du remplacement, des actions d’optimisation des équipements déjà en place sont également génératrices d’économies d’énergie substantielles. Citons ici l’installation de systèmes de régulation et de gestion technique du bâtiment (GTB).

Un triple enjeu : environnemental, social et économique

La rénovation énergétique fait partie intégrante de la démarche RSE des acteurs du bâtiment et des propriétaires détenant les locaux professionnels.

En effet, elle joue un rôle sur les trois piliers de la RSE :

  • L’environnement,
  • Le social,
  • Et l’économique.

Un impact environnemental majeur

Le lien avec la lutte contre le réchauffement climatique est aujourd’hui clairement établi.

Les locaux professionnels sont en effet responsables d'une part importante des émissions de gaz à effet de serre, en particulier de CO2, qui contribuent au réchauffement climatique.

La modernisation énergétique a pour effet de réduire ces émissions, en limitant la consommation d'énergie fossile et en favorisant l'utilisation du renouvelable.

Baisse CO2 effacement électrique

Pour rappel, en France, l’électricité est largement décarbonée. En effet, en 2020, 92% de la production électrique est faiblement émettrice ! Plus en détail, selon les chiffres de RTE, voici les principales sources décarbonées de l’électricité française :

  • Plus de 70 % d’origine nucléaire,
  • 14 % pour l’hydraulique,
  • Quasiment 9% pour l’éolien,
  • Près de 3% pour le solaire,
  • 2% pour les bioénergies.

Malgré cela, la consommation d’énergie est source d’émissions de CO2, car de nombreux établissements industriels et du tertiaire font appel à d’autres ressources que l’électricité, en particulier le gaz naturel !

Des réductions des coûts importantes

Sur un plan économique, la rénovation énergétique s’accompagne d’une réduction des coûts et améliore donc la performance financière des acteurs. En effet, ces coûts peuvent représenter une part significative des charges d'exploitation des entreprises. Toujours sur un plan économique, les normes et réglementations se durcissent de plus en plus.

Le Décret Tertiaire, la Réglementation Thermique 2012 et la certification HQE imposent tous des exigences en termes de performance des bâtiments. La mise en conformité avec ces réglementations peut constituer un enjeu majeur pour les entreprises, en termes de coûts et de complexité. La rénovation énergétique peut permettre de répondre à ces exigences et de limiter les risques de pénalités financières en cas de non-respect des normes en vigueur.

Un agent de commissionnement, comme Eqinov, peut vous accompagner tout au long de la vie de votre projet.

Un impact social : emplois, pouvoir d'achat et confort des occupants

Sur un plan social enfin, troisième pilier de la RSE, les enjeux sont multiples et importants :

  • Les travaux engagés peuvent contribuer à améliorer le confort thermique et la qualité de l'air intérieur des installations professionnelles. L’impact est positif sur la santé et le bien-être des occupants. Leur productivité et leur qualité de vie au travail sont souvent significativement améliorées.
  • La création d'emplois locaux est favorisée par le développement de filières d'entreprises spécialisées dans les travaux de cette nature. L’économie locale est donc stimulée.
  • L’efficacité énergétique des bâtiments permet de réduire les factures d’énergie pour les entreprises en proie à la précarité énergétique.
  • La rénovation thermique peut également impliquer les occupants, en les sensibilisant à ces enjeux et en les encourageant à adopter des comportements économes. Le lien social est alors renforcé et implique tous les salariés d’une entreprise dans une démarche collective en faveur de la transition énergétique.

Les solutions d’optimisation

Parcourons à présent les différentes solutions permettant d’optimiser la performance des bâtisses dans l’industrie et le tertiaire.

Les solutions techniques

  • Isoler thermiquement l’enveloppe des lieux chauffés/climatisés,
  • Ajuster les débits d’air et débits d’air neuf,
  • Choisir la technologie de chauffage en fonction du besoin : chauffer l’air…,
  • Etudier l’implantation et les sources d’éclairage selon un besoin particulier,
  • Envisager et étudier la possibilité de mettre en œuvre des moyens de production d’énergie renouvelable.

Notons qu’il est très important de choisir les solutions les plus adaptées aux caractéristiques de l’édifice et du besoin de l’occupant (type de construction, orientation de la bâtisse, usages, etc.).

Voici quelques exemples concrets :

  • Isoler les combles est le plus rentable : 30% d’économies possibles selon les données de l’Ademe (pour les entreprises basées dans des immeubles anciens, le sujet est particulièrement d’actualité) ;
  • Densifier les locaux et flexibiliser le travail, plutôt que d’accroître les surfaces louées (car ces surfaces doivent alors être chauffées, éclairées, climatisées et ventilées) ;
  • Isoler les murs, ce qui engendre jusqu’à 25% d’économies.

La sensibilisation des occupants

Les entreprises et leurs salariés qui occupent des locaux doivent être sensibilisés aux enjeux de l'efficacité énergétique, afin de s’approprier au mieux les bonnes pratiques.

Les occupants ont un rôle important à jouer, car leur utilisation au quotidien peut générer des dépenses importantes.

Comment donner aux occupants les moyens d’agir concrètement sur leur consommation ?

Voici des solutions :

  • Ça semble évident, et ça va mieux en le disant : il faut former les équipes ! Chacun doit disposer des connaissances nécessaires pour adopter les comportements économes en ressources. Campagnes de communication, ateliers de sensibilisation, formations ou des outils pédagogiques sont tous des outils utiles et efficaces. Ces derniers peuvent aussi s’accompagner de la mise en place de systèmes de monitoring, qui permettent aux occupants de suivre leur consommation en temps réel et d'identifier les pistes d’amélioration.
  • Il est possible de mettre en place une politique d'achat responsable, en favorisant les équipements économes en énergie et les fournisseurs intégrant des critères de performance énergétique dans leurs offres.

Enfin, il est intéressant de donner la possibilité aux occupants de s'impliquer dans les projets de rénovation en les associant aux phases de réflexion et de prise de décision, et en leur offrant la possibilité de donner leur avis sur les choix techniques et les solutions mises en place.

Focus sur le secteur tertiaire

Selon une étude de l’ADEME en Auvergne Rhône-Alpes, le parc de bâtiments du tertiaire représente environ 1 milliard de m2 et correspond à 15 % des consommations d’énergie finale en France. La part du secteur public dans ce parc est particulièrement importante.

Le domaine du tertiaire comprend de nombreuses activités différentes, et donc de nombreux types (et tailles) de bâtiments différents : du petit immeuble de bureaux, en passant par le circuit de karting ou encore les entrepôts géants de logistique.

Les mécanismes sont toutefois, dans les grandes lignes, les mêmes que dans l’industrie.

Le secteur industriel : en avance sur son temps !

Par nature, le secteur industriel a été confronté plus tôt que les autres secteurs d’activité à la nécessité de faire de l’efficacité énergétique un objectif clair et établi.

Il en allait de la compétitivité des entreprises, celles-ci ont en effet :

  • Dû réduire leurs factures significativement afin d’être plus rentables ;
  • Et fait de ces optimisations un argument de marketing, et parfois même un positionnement marqué et différenciant !

Très tôt, du fait de leurs activités, les entreprises industrielles ont été sensibilisées et parfois contraintes à fournir des efforts. La flexibilité électrique, par exemple, est un des outils les plus utilisés.

Quels sont les avantages de rénover les bâtiments ?

Les avantages sont nombreux :

  • Lutter contre le dérèglement climatique,
  • Agir pour optimiser les performances financières des entreprises occupantes ou gérantes des locaux,
  • Améliorer le confort de vie des occupants des bâtiments,
  • Valoriser le patrimoine immobilier.

Une action pour l’environnement

Rappelons-le, le bâtiment représente 27 % des émissions de CO2 et près de 45 % de la consommation finale du pays ! De nombreux édifices professionnels sont de véritables passoires thermiques, et participent à un désastre environnemental de grande ampleur.

Résoudre ce problème de la performance thermique des bâtiments constitue donc une action pour l’environnement, valorisable dans une démarche RSE.

Une action rentable

Via la réduction importante des factures d’énergie, dans un contexte de tensions fortes sur les cours mondiaux des indices fossiles (crise Ukraine), la rénovation énergétique est un catalyseur majeur de la réduction des factures. Les économies réalisées peuvent être significatives et permettre de rentabiliser l'investissement sur le long terme.

Selon les données de l’ADEME, confortées par une étude du BEI (Banque Européenne d'Investissement), les économies réalisées sont comprises entre 30% et 40%.

Pour accompagner avec souplesse la trésorerie des entreprises, il existe de nombreux avantages fiscaux et aides financières :

  • CEE (Certificats d'Économies d'Énergie),
  • CITE (crédit d'impôt pour la transition énergétique),
  • Prêt à taux zéro,
  • Subventions de l’ADEME,
  • Aides des acteurs publics locaux ou régionaux.

Le retour sur investissement à proprement parler de ces actions n’est réellement appréciable que dans le temps. Selon des études menées par l’Ademe et France Stratégie, l’investissement pourrait n’être rentable qu’au bout de 20 ans.

Mais, et c’est bien un point à mettre en avant de manière systématique, c’est sans compter la valorisation du parc immobilier induite par les opérations d’optimisation, qui peuvent augmenter leur valeur de 10 à 15%. Cette revalorisation immobilière peut donc faciliter la vente ou la location des locaux rénovés, et permettre à l'entreprise de générer des revenus supplémentaires.

Enfin, attention aux amendes qui vont apparaître prochainement en cas de non-respect des dispositions du Décret Tertiaire !

Le respect de la réglementation : respecter l’objectif de neutralité carbone

Réglementation

L’urgence est là, le Décret Tertiaire va imposer une énorme remise à niveau de la performance thermique des bâtiments.

Il s’agit tout simplement de se mettre en conformité avec la réglementation, afin d’éviter de subir le “name and shame” (terme anglais signifiant “pointer du doigt et humilier”).

Le gouvernement compte en effet mettre en place une liste, rendue publique, des acteurs ne respectant pas la réglementation. S’y retrouver serait de mauvais aloi pour l’image de marque des entreprises concernées !

Ce Décret impose également de déclarer les consommations d’énergie des bâtiments d’une surface de 1.000 m2 et plus, puis d’engager un plan d’économies, avec le suivi d’un calendrier précis. Les arrêtés correspondant à ce décret doivent être publiés prochainement.

Un impact sur l'image de marque

Nous avons déjà évoqué l’opération de “name and shame” prévue par le gouvernement.

Mais de manière plus positive, contribuer à la transition énergétique de la France est un vecteur certain d’amélioration de l’image de marque des acteurs qui s’y engagent.

Attention : les actions en matière de sobriété doivent être réelles et impactantes, faute de quoi l’entreprise s’expose à des accusations de greenwashing, de la part des ONG et du grand public !

Pour résumer, si vous faites de la rénovation énergétique de vos établissements une action concrète et sur la durée, vous bénéficiez de nombreuses conséquences positives sur votre budget, votre image et votre patrimoine immobilier.

Il conviendra néanmoins de mener ces actions dans les règles et parfois en respectant un calendrier strict. Les normes, obligations et contraintes peuvent être nombreuses, faites appel à un spécialiste pour vous accompagner sereinement !

rénovation énergétique bâtiments

La rénovation énergétique en pratique !

Focus à présent sur les étapes nécessaires et les différents types d’optimisations.

Les différentes étapes du processus

L'audit énergétique

L’audit d’une structure consiste en une évaluation approfondie de la consommation d'énergie et l’identification d’opportunités d'amélioration de l'efficacité énergétique.

Les principales étapes à suivre sont les suivantes :

  • Préparation et collecte de données : il s’agit de recueillir toutes les données pertinentes concernant l’établissement (plans, factures, équipements et systèmes en place, etc). Cela s’accompagne ensuite d’une visite des lieux pour inspecter le bâtiment dans son ensemble et préciser certaines mesures.
  • Analyse de la consommation : ici, il est nécessaire de tenir compte des variations saisonnières et des différents usages des ressources. Cette analyse permet d'identifier les domaines à forte consommation d'énergie et de comprendre les habitudes de consommation.
  • Identification des mesures d'économie d'énergie : l'analyse de la consommation et la visite des lieux permettent d’identifier les pistes d'amélioration. Les mesures peuvent être diverses et variées comme l'isolation, le remplacement des équipements obsolètes, l'installation de systèmes de contrôle et de gestion de l'énergie, etc.
  • Analyse économique des mesures proposées : les coûts et bénéfices associés à ces mesures permettent d’évaluer les économies potentielles. Il est également important de prendre également en compte les coups de pouce financiers.
  • Rapport d'audit : il doit être clair, compréhensible et objectif pour faciliter la prise de décision des parties prenantes et ne pas perdre de vue les objectifs fixés.

La mise en œuvre des mesures et le suivi

L’audit énergétique permet de définir les axes d’amélioration et les objectifs de la rénovation énergétique : température, isolation, pédagogie.

Il est important de chiffrer vos objectifs, votre budget et les délais de réalisation ou d’atteinte des objectifs.

En fonction des objectifs définis, un plan d'action doit être élaboré pour décrire les mesures à prendre pour améliorer l'efficacité énergétique.

Cela peut inclure :

  • l'installation de nouveaux équipements,
  • la réparation ou la mise à niveau de l'équipement existant,
  • l'isolation des murs, des plafonds et des planchers, etc.

La mise en œuvre de ce plan peut nécessiter l'embauche d’un maître d’œuvre pour effectuer les travaux nécessaires.

La suite logique est le suivi et l’évaluation des résultats afin de s’assurer que l’atteinte d’objectifs est en bonne voie.

Cette phase implique systématiquement :

  • La surveillance des installations,
  • Le monitoring de la consommation,
  • L'évaluation des économies réalisées,
  • Et la correction des problèmes éventuels.

Précisons d’ailleurs que si les résultats ne sont pas satisfaisants ou si de nouveaux objectifs doivent être définis, il convient de réaliser des ajustements au plan d'action initial et, parfois, de reprendre le processus depuis le début !

Enfin, gardez à l’esprit que l'amélioration de l'efficacité énergétique d'un bâtiment tertiaire ou industriel est un processus continu qui nécessite des ajustements réguliers pour maximiser les économies d'énergie.

Les différents types de rénovation énergétique

Les rénovations sont habituellement classées en 3 catégories principales :

  • Partielle : elle exige un investissement et des contraintes limités. En revanche, attention à son intérêt souvent faible et à l’absence de vue globale sur l’impact de l’action menée.
  • Globale en une étape : ce type de projet prend en compte l’enveloppe et les équipements techniques, et se pratique dans le cadre d’une réflexion globale (étude d’impact). Toutefois, elle nécessite un investissement important, et des contraintes souvent lourdes en termes organisationnels.
  • Globale en plusieurs étapes : comme le type de rénovation précédent, cette dernière catégorie est globale et mesure les impacts des travaux, mais se réalise en plusieurs phases. Le projet nécessite un plan de financement, et est en général complexe en termes d’organisation et de planification des travaux.

Quelles sont les aides disponibles pour la rénovation énergétique ?

De nombreuses aides et subventions publiques sont proposées, parmi lesquelles :

Notre point d’attention dans cet article concerne les bâtiments industriels et du tertiaire, et donc nous nous intéressons plus particulièrement aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).

Les Certificats d’économies d’énergie (CEE)

certificats économies énergie CEE

Rappelons que le Décret Tertiaire est une mesure réglementaire qui impose aux propriétaires et aux gestionnaires d’immeubles de plus de 1 000 m² de mettre en place des mesures d’optimisation pour atteindre des objectifs de performance énergétique.

Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) sont un dispositif incitatif qui permet aux entreprises de financer leurs projets de rénovation énergétique en bénéficiant d'aides financières pour les économies d'énergie réalisées. Les CEE sont un élément-clé du financement de la rénovation énergétique des bâtiments professionnels.

Les autres aides

Les subventions et les prêts à taux zéro peuvent constituer une aide financière importante pour les entreprises souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leurs bâtiments.

Attention : ces derniers ne concernent cependant que les bailleurs, propriétaires parfois par l’intermédiaire de syndics de copropriétés.

Les labels de performance énergétique, tels que la certification HQE, la certification BREEAM et la certification LEED peuvent constituer un moyen pour les entreprises de valoriser les optimisations de leurs locaux et de communiquer sur leur engagement en matière de développement durable.

Enfin, les dispositifs fiscaux (tels que le crédit d'impôt pour la transition énergétique, la TVA à taux réduit, etc.) apportent une incitation financière complémentaire aux entreprises souhaitant réaliser des travaux de rénovation dans leurs bâtiments.

Rénovation énergétique : les pièges dans lesquels il ne faut pas tomber

Voici à présent une liste de pièges à éviter dans le cadre d’un projet de rénovation énergétique.

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La mauvaise identification des priorités

Il est important d'identifier les travaux prioritaires en termes de performance, en fonction de la situation du bâtiment et de ses équipements.

Il est souvent plus efficace de concentrer les efforts sur les travaux qui ont le plus fort potentiel de réduction des consommations d'énergie.

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L'optimisation des coûts à court terme au détriment de la performance énergétique à long terme

Les investissements dans la rénovation énergétique des bâtiments peuvent être importants et il est tentant d'optimiser les coûts à court terme. Cependant, il est important de privilégier les solutions les plus efficaces à long terme, même si elles sont plus coûteuses à l'achat. 

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Le manque d'expertise technique

Les travaux de rénovation énergétique peuvent être complexes et nécessitent souvent une expertise technique pointue.

Pensez à solliciter l’accompagnement d’experts, impliqués dans le projet, et disposant des compétences et des connaissances nécessaires pour mener à bien les travaux.

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La sous-estimation des coûts et des délais

Les projets de rénovation énergétique peuvent être plus coûteux et plus longs que prévu.

Notre conseil : n’oubliez pas de prendre en compte tous les coûts associés (travaux, honoraires des professionnels, etc.) et de prévoir un délai suffisant pour la réalisation des travaux.

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Le manque de suivi et d'évaluation

Précisons un dernier point d’attention : la mise en place d’outils de mesure et d'évaluation de l'impact des travaux sur la consommation d'énergie est cruciale pour suivre les résultats des travaux de rénovation, afin de s'assurer que les objectifs de performance énergétique sont atteints.

Le futur pour enjeu

La rénovation énergétique des bâtiments professionnels est un des enjeux majeurs en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Tous les acteurs de la vie économique sont impliqués dans la mise en œuvre de ces grands changements. Les projets peuvent parfois être complexes et longs, mais les experts d'Eqinov sont là pour vous accompagner et les résultats sont tangibles tant d’un point de vue environnemental qu'économique ou social, à courts et (très) longs termes !

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