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Rénovation énergétique des bâtiments : ce qu’il faut savoir

La rénovation énergétique des bâtiments

14 février 2024

D’après le ministère de la Transition énergétique, Le secteur du bâtiment représente 44 % de l’énergie finale consommée en France et 27 % des émissions de CO2. À ce titre, aux côtés du transport, il constitue un des axes majeurs de la transition énergétique de notre pays.

La loi Elan pose les fondamentaux de la sobriété énergétique des acteurs du tertiaire et fixe des objectifs ambitieux à atteindre pour les décennies à venir. La réduction des consommations d’énergie finale de l’ensemble du parc doit atteindre au minimum : 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050, par rapport à 2010. Le dispositif Eco Energie Tertiaire, ou Décret Tertiaire, précise les modalités d’application de cette loi.

L’enjeu de la rénovation énergétique est donc majeur pour les acteurs du secteur, et disons-le clairement, il n’y a pas de temps à perdre !

Rappelons aussi que ces pratiques sont de plus en plus encouragées par l'État. Le plan France Relance, en particulier, est doté de 30 milliards d’euros pour sa partie consacrée à la “Relance verte”, dont 7 milliards d’euros spécifiquement dédiés à la modernisation des immeubles ou usines, sous forme de subventions publiques.

En quoi consiste la rénovation énergétique des bâtiments ?

Définition 

Elle concerne principalement la rénovation thermique, mais porte aussi sur le remplacement d’équipements qui consomment beaucoup d’énergie :

  • Éclairage,
  • Chauffage,
  • Eau chaude sanitaire.

Au-delà du remplacement, des actions d’optimisation des équipements existants permettent également d’améliorer substantiellement la performance énergétique d’un site. L’installation de systèmes de régulation et de gestion technique du bâtiment (GTB) est un moyen économique et écologique d’y parvenir.

Un triple enjeu : environnemental, social et économique

La rénovation énergétique fait partie intégrante de la démarche RSE des acteurs des secteurs industriels et tertiaires, puisqu’elle joue sur ses trois piliers: l’environnement, le social et l’économique.

Un impact environnemental majeur

Le lien avec la lutte contre le réchauffement climatique est aujourd’hui clairement établi.

Les locaux professionnels ou publics sont en effet responsables d'une part importante des émissions de gaz à effet de serre, en particulier de CO2, qui contribuent au réchauffement climatique.

La modernisation énergétique a pour effet de réduire ces émissions, en limitant la consommation d'énergie fossile, notamment pour les besoins de chauffage, et en favorisant l'utilisation du renouvelable.

Baisse CO2 effacement électrique

Pour rappel, en France, l’électricité est largement décarbonée. En 2023, 92% de la production électrique est faiblement émettrice ! Plus en détail, selon les chiffres de RTE, voici les principales sources décarbonées de l’électricité française :

  • 65 % d’origine nucléaire,
  • 12 % pour l’hydraulique,
  • 10 % pour l’éolien,
  • 4 % pour le solaire,
  • 2 % pour les bioénergies.

Malgré cela, la consommation d’énergie est source de rejet de CO2, car de nombreux établissements font appel à d’autres ressources que l’électricité, en particulier le gaz naturel, bien moins écologique.

Des réductions de coûts importantes

Sur un plan économique, la rénovation énergétique s’accompagne d’une réduction des coûts et améliore donc la performance financière des acteurs. En effet, ces coûts peuvent représenter une part significative des charges d'exploitation des entreprises et des collectivités.

De plus, les normes et réglementations se durcissent ; le Décret Tertiaire, la Réglementation Thermique 2020 et la certification HQE imposent tous des exigences en termes de performance des bâtiments. La mise en conformité avec ces réglementations peut constituer un enjeu majeur pour les entreprises, en termes de coûts et de complexité. La rénovation énergétique peut permettre de répondre à ces exigences et de limiter les risques de pénalités financières en cas de non-respect des normes en vigueur.

Un agent de commissionnement, comme Eqinov, peut vous accompagner sur toute la durée de vie de votre projet pour vous assurer de l’atteinte des objectifs énergétiques et environnementaux de vos travaux de rénovation.

Un impact social : emplois, pouvoir d'achat et confort des occupants

Sur le plan social, enfin, les enjeux sont multiples et importants :

  • Les travaux engagés peuvent contribuer à améliorer le confort thermique et la qualité de l'air intérieur des installations professionnelles. L’impact est positif sur la santé et le bien-être des occupants. Leur productivité et leur qualité de vie au travail sont souvent significativement améliorées.
  • La création d'emplois locaux est favorisée par le développement de filières d'entreprises spécialisées dans les travaux de cette nature. L’économie des territoires est donc stimulée de manière vertueuse, d’autant plus avec la mise en place d’une politique d'achat responsable, qui favorise les fournisseurs intégrant des critères de performance énergétique dans leurs offres.
  • Les projets engagés permettent également d’impliquer les occupants, en les sensibilisant à ces enjeux, notamment via la formation, et en les encourageant à adopter des comportements économes. Le lien social est alors renforcé et implique tous les salariés d’une entreprise dans une démarche collective en faveur de la transition énergétique.

Les solutions d’optimisation

Parcourons à présent les différentes solutions permettant d’optimiser la performance des bâtisses dans l’industrie et le tertiaire.

Les solutions techniques

  • Isoler thermiquement l’enveloppe des lieux chauffés/climatisés,
  • Ajuster les débits d’air et débits d’air neuf,
  • Choisir la technologie de chauffage en fonction du besoin : chauffer l’air…,
  • Étudier l’implantation et les sources d’éclairage selon un besoin particulier,
  • Envisager et étudier la possibilité de financer et mettre en œuvre des moyens de production d’énergie renouvelable.

Notons qu’il est très important de choisir les solutions les plus adaptées aux caractéristiques de l’édifice et du besoin de l’occupant (type de construction, orientation de la bâtisse, usages, etc.).

Voici quelques exemples concrets :

  • L’isolation des combles est l’une des opérations les plus rentables : 30 % de gain de performance énergétique, selon les données de l’Ademe (le sujet est particulièrement d’actualité pour les immeubles anciens) ;
  • La densification des locaux et la flexibilisation du travail, plutôt que d’accroître les surfaces louées (car ces surfaces présentent alors des besoins supplémentaires en chauffage, éclairage, climatisation et ventilation) ;
  • L’isolation des murs, ce qui engendre jusqu’à 25 % d’économies.

La sensibilisation des occupants

Les entreprises, les collectivités et leurs salariés qui occupent des locaux doivent être sensibilisés aux enjeux de l'efficacité énergétique, afin de s’approprier au mieux les bonnes pratiques.

Les occupants ont un rôle important à jouer, car leur utilisation au quotidien peut générer des dépenses importantes. C’est pourquoi il est intéressant de leur permettre de s'impliquer dans les projets de rénovation en les associant aux phases de réflexion et de prise de décision, et en leur offrant l’opportunité de donner leur avis sur les choix techniques et les solutions mises en place.

La formation des équipes est un levier efficace pour leur fournir les moyens d’agir concrètement sur leur consommation. Chacun doit disposer des connaissances nécessaires pour adopter les comportements économes en ressources. Formation, outils pédagogiques, campagnes de communication ou ateliers de sensibilisation sont autant de leviers utiles et efficaces. Ils peuvent aussi s’accompagner de la mise en place de systèmes de monitoring, qui permettent aux occupants de suivre leur consommation en temps réel et d'identifier les pistes d’amélioration.

Chez Eqinov, nous avons développé des services de formation pour répondre à ces besoins.

Focus sur le secteur tertiaire

Selon une étude de l’ADEME en Auvergne-Rhône-Alpes, le parc des bâtiments tertiaires représente environ 1 milliard de m² et correspond à 15 % des consommations d’énergie finale en France. La part des collectivités publiques dans ce parc est particulièrement importante.

Le domaine du tertiaire comprend de nombreuses activités différentes, et donc de nombreux types (et tailles) de bâtiments différents : du petit immeuble de bureaux, en passant par le circuit de karting ou encore les entrepôts géants de logistique.

Les mécanismes sont toutefois, dans les grandes lignes, les mêmes que dans l’industrie.

Les industriels en avance sur leurs temps !

Par nature, le secteur industriel a été confronté plus tôt que les autres secteurs d’activité à la nécessité de faire de l’efficacité énergétique un objectif écologique et économique clair et établi.

Il en allait de la compétitivité des entreprises, aussi celles-ci ont :

  • Dû réduire leurs factures significativement afin d’être plus rentables ;
  • Et fait de ces optimisations un argument de marketing, et parfois même un positionnement marqué et différenciant !

Très tôt, du fait de leurs activités, les entreprises industrielles ont été sensibilisées et parfois contraintes de fournir des efforts. La flexibilité des consommations électriques, par exemple, est l'un des outils les plus utilisés.

Quid du secteur public ?

La rénovation des bâtiments publics est l’un des axes prioritaires de France Relance. Via le plan de relance « Rénovation énergétique des bâtiments de l’État et des collectivité », pas moins de 4 milliards d’euros ont été budgétisés, dont 3 déjà investis, pour accélérer la transition écologique en réduisant l’empreinte énergétique des bâtiments publics et améliorer ainsi les conditions de travail des agents et l’accueil des usagers.

Quels sont les avantages de rénover les bâtiments ?

Les avantages sont nombreux :

  • Lutter contre le dérèglement climatique,
  • Promouvoir une démarche écologique,
  • Agir pour optimiser les performances financières des entreprises occupantes ou gérantes des locaux,
  • Améliorer le confort de vie des occupants des bâtiments,
  • Valoriser le patrimoine immobilier.

Une action pour l’environnement

Rappelons-le, les bâtiments représentent 27 % des émissions de CO2 et près de 45 % de la consommation finale du pays ! De nombreux édifices sont de véritables passoires thermiques, et participent à un désastre écologique et environnemental de grande ampleur.

La rénovation des bâtiments constitue donc une action pour l’environnement, valorisable dans une démarche RSE.

Une action rentable

Dans un contexte de tensions fortes sur les cours mondiaux des indices fossiles (crise Ukraine), la rénovation énergétique est un catalyseur majeur de la réduction des factures énergétiques.

Selon les données de l’Ademe, confortées par une étude de la BEI (Banque européenne d'investissement), les économies réalisées sont comprises entre 30 % et 40 %.

Le retour sur investissement à proprement parler de ces actions n’est réellement appréciable que dans le temps. Selon des études menées par l’Ademe et France Stratégie, l’investissement pourrait n’être rentable qu’au bout de 20 ans.

Mais, et c’est bien un point à mettre en avant de manière systématique, c’est sans compter la valorisation du parc immobilier induite par les opérations d’optimisation, qui peuvent augmenter leur valeur de 10 à 15 %. Cette revalorisation immobilière peut donc faciliter la vente ou la location des locaux rénovés, et permettre à l'entreprise de générer des revenus supplémentaires.

Enfin, attention aux amendes qui vont apparaître prochainement en cas de non-respect des dispositions du Décret Tertiaire.

Respect de la réglementation : se conformer à l’objectif de neutralité carbone

Réglementation

L’urgence est là, l’état français impose, via le Décret Tertiaire, une remise à niveau conséquente de la performance thermique des bâtiments sur les territoires.

Il s’agit tout simplement de se mettre en conformité avec la réglementation, pour ne pas subir le “name and shame” (terme anglais qui est utilisé pour parler des déclarations publiques visant une personne ou une entreprise qui agit de manière fautive). Le gouvernement compte en effet mettre en place une liste, rendue publique, des acteurs tertiaires ne respectant pas la réglementation. S’y retrouver serait de mauvais aloi pour l’image de marque des entreprises concernées !

Ce décret impose également de déclarer les consommations d’énergie des bâtiments d’une surface de 1 000 m² et plus, puis d’engager un plan d’économies, avec le suivi d’un calendrier précis.

Un impact sur l'image de marque

De manière plus positive, contribuer à la transition énergétique sur les territoires en France est un vecteur certain d’amélioration de l’image de marque des acteurs qui s’y engagent. Attention : les actions en matière de sobriété doivent être réelles et impactantes, faute de quoi l’entreprise s’expose à des accusations de greenwashing (ou blanchiment écologique), de la part des ONG et du grand public !

Les labels de performance énergétique, tels que les certifications HQE, BREEAM et LEED peuvent constituer un moyen pour les entreprises de valoriser les optimisations de leurs locaux et de communiquer sur leur engagement en matière de développement durable.

Pour résumer, si vous faites de la rénovation énergétique de vos établissements une action concrète et sur la durée, vous bénéficiez de nombreuses conséquences positives sur votre budget, votre image et votre patrimoine immobilier. Il conviendra néanmoins de mener ces actions dans les règles et parfois en respectant un calendrier strict. Les normes, obligations et contraintes peuvent être nombreuses, faites appel aux services d’un spécialiste pour vous accompagner sereinement !

rénovation énergétique bâtiments

La rénovation énergétique en pratique !

Focus à présent sur les étapes nécessaires et les différents types d’optimisations.

Les différentes étapes du processus

L'audit énergétique

L’audit d’une structure consiste en une étude et une évaluation approfondie de la consommation d'énergie et l’identification d’opportunités d'amélioration de l'efficacité énergétique. Il pose en quelque sorte le diagnostic des mesures à mettre en œuvre.

Les principales étapes à suivre sont les suivantes :

  • Préparation et collecte de données : il s’agit de recueillir toutes les données pertinentes concernant l’établissement (plans, factures, installations et systèmes en place, etc.). Cela s’accompagne ensuite d’une visite des lieux pour inspecter le bâtiment dans son ensemble et préciser certaines mesures.
  • Étude et analyse de la consommation : ici, il est nécessaire de tenir compte des variations saisonnières et des différents usages des ressources. Cette analyse permet d'identifier les domaines les plus énergivores et de comprendre les habitudes de consommation.
  • Identification des mesures d'économie d'énergie : l'analyse de la consommation et la visite des lieux permettent d’identifier les pistes d'amélioration. Les mesures peuvent être diverses et variées comme l'isolation, le remplacement des équipements obsolètes, l'installation de systèmes de contrôle et de gestion de l'énergie, etc.
  • Analyse économique des mesures proposées : les coûts et bénéfices associés à ces mesures permettent d’évaluer les économies potentielles. Il est également important de prendre également en compte les coups de pouce financiers.
  • Rapport d'audit : il doit être clair, compréhensible et objectif pour faciliter la prise de décision des parties prenantes et ne pas perdre de vue les objectifs fixés.

Découvrez les services proposés par Eqinov dans le conseil et l’ingénierie énergétique, et plus particulièrement nos études et audits énergétiques.

La mise en œuvre des mesures et le suivi

Après la réception du rapport d’audit, il est important de préciser vos objectifs, votre budget et les délais de réalisation des différentes actions envisagées. L’élaboration d’un plan d'action détaillé est primordiale pour décrire les mesures à prendre pour améliorer l'efficacité énergétique. Cela peut inclure :

  • l'installation de nouveaux équipements,
  • la réparation ou l’amélioration de l'équipement existant,
  • l'isolation des murs, des plafonds et des planchers, etc.

La mise en action de ce plan peut nécessiter l'embauche d’un maître d’œuvre pour effectuer les travaux nécessaires. La suite logique est le suivi et l’évaluation des résultats afin de s’assurer que l’atteinte d’objectifs est en bonne voie. Cette phase implique systématiquement :

  • La surveillance des installations,
  • Le monitoring de la consommation,
  • L'évaluation des économies réalisées,
  • Et la correction des problèmes éventuels.

Précisons d’ailleurs que si les résultats ne sont pas satisfaisants ou si de nouveaux objectifs doivent être définis, il convient de réaliser des ajustements au plan d'action initial et, parfois, de reprendre le processus depuis le début pour affiner ou établir un nouveau diagnostic !

Enfin, gardez à l’esprit que l'amélioration de l'efficacité énergétique d'un site tertiaire ou industriel est un processus continu qui nécessite des ajustements réguliers pour maximiser les économies d'énergie.

Les différents types de rénovation énergétique

Les rénovations sont habituellement classées en 3 catégories principales :

  • Partielle : elle exige un investissement et des contraintes limités. En revanche, attention à son intérêt souvent faible et à l’absence de vue globale sur l’impact de l’action menée.
  • Globale en une étape : ce type de projet prend en compte l’enveloppe et les équipements techniques, et se pratique dans le cadre d’une réflexion globale (étude d’impact). Toutefois, elle nécessite un investissement important, et des contraintes souvent lourdes en termes organisationnels.
  • Globale en plusieurs étapes : comme le type de rénovation précédent, cette dernière catégorie est globale et mesure les impacts des travaux, mais se réalise en plusieurs phases. Le projet nécessite un plan de financement, et est en général complexe en termes d’organisation et de planification des travaux.

Quelles sont les aides disponibles pour la rénovation énergétique ?

Pour aider les entreprises à financer leurs actions de rénovation énergétique des bâtiments, il existe de nombreux dispositifs fiscaux, subventions et aides :

Les Certificats d’économies d’énergie (CEE)

certificats économies énergie CEE

Les CEE sont un dispositif incitatif qui permet aux entreprises de financer leurs projets de rénovation énergétique en bénéficiant d'aides financières pour les économies d'énergie réalisées. Ces primes sont un élément clé du financement de la rénovation énergétique des bâtiments professionnels.

Dans le cadre des CEE, le programme ACTEE (Action des Collectivités Territoriales pour l’Efficacité Energétique) accompagne les groupements de collectivités en finançant et en mettant à leur disposition des outils de diagnostic (suivi de consommation, simulateurs, capteurs, etc.). L’objectif ? Aider les collectivités à mettre en place des projets de rénovation énergétique des bâtiments publics. En réduisant la facture énergétique des territoires grâce à des projets d’efficacité énergétique mutualisés et en abaissant leurs émissions de CO2 avec des systèmes performants, ACTEE contribue ainsi à leur attractivité.

Les autres aides

Les subventions peuvent constituer une aide financière importante pour les entreprises souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leurs bâtiments. L’Ademe propose ainsi de nombreux accompagnements techniques et financiers. Dans le cadre du Contrat Performance Énergétique, elle finance par exemple une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage destinée aux collectivités et acteurs du secteur tertiaire, à hauteur de 50 % pour un montant maximum de 100 000 euros, pour la rénovation énergétique de leurs bâtiments. De même, le guichet « Tremplin pour la transition écologique des PME » permet aux TPE et PME d’obtenir rapidement un financement pour les investissements et les études nécessaires à la rénovation thermique de leurs bâtiments.

Les dispositifs fiscaux, comme le crédit d’impôts entreprise auquel les PME et TPE sont éligibles, apportent une incitation financière complémentaire. Ce crédit d'impôts permet par exemple de financer des travaux d’isolation, des systèmes de chauffage (biomasse et pompe à chaleur) et de production d'eau chaude sanitaire (solaire), ou encore le raccordement à un réseau de chaleur ou de froid. Les PME soumises à un régime réel d’imposition ou qui en sont exonérées peuvent en bénéficier. Les micro-entreprises ne sont en revanche pas éligibles à ce dispositif.

Rénovation énergétique : les pièges dans lesquels il ne faut pas tomber

Voici à présent une liste de pièges à éviter dans le cadre d’un projet de rénovation.

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Le mauvais diagnostic des priorités

Il est important d'identifier les travaux prioritaires en termes de performance, en fonction de la situation du bâtiment et de ses équipements. Il est souvent plus efficace de concentrer les efforts sur les travaux qui ont le plus fort potentiel de réduction des consommations d'énergie.

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L'optimisation des coûts à court terme au détriment de la performance énergétique à long terme

Les investissements dans la rénovation énergétique des bâtiments peuvent être importants et il est tentant d'optimiser les coûts à court terme. Cependant, il est important de privilégier les solutions les plus efficaces à long terme, même si elles sont plus coûteuses à l'achat. 

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Le manque d'expertise technique

Les travaux de rénovation énergétique peuvent être complexes et nécessitent souvent une expertise pointue en ingénierie énergétique. Pensez à solliciter les services et l’accompagnement d’experts, impliqués dans le projet, et disposant des compétences et des connaissances nécessaires pour mener à bien les travaux.

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La sous-estimation des coûts et des délais

Les projets de rénovation énergétique peuvent être plus coûteux et plus longs que prévu. Notre conseil : n’oubliez pas de prendre en compte tous les coûts associés (ingénierie, travaux, honoraires des professionnels pour leurs services, etc.) et de prévoir un délai suffisant pour la réalisation des travaux.

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Le manque de suivi et d'évaluation

Précisons un dernier point d’attention : l’utilisation d’outils de mesure et d'évaluation de l'impact des travaux sur la consommation d'énergie est cruciale pour suivre les résultats des travaux de rénovation, afin de s'assurer que les objectifs de performance énergétique sont atteints.

Le futur pour enjeu

La rénovation énergétique des bâtiments professionnels et publics est l’un des enjeux majeurs en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Tous les acteurs de la vie économique sont impliqués dans la mise en œuvre de ces grands changements.

Les projets peuvent parfois être complexes et longs, renforçant l’importance de vous faire accompagner par des experts du sujet pour poser les bons diagnostics. Eqinov est à vos côtés pour vous donner les clés afin de vous lancer dans la rénovation de vos bâtiments !

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